Alors que tout semblait aller pour le mieux dans le monde des dukanettes, le père de l'incontournable méthode d'amaigrissement de perte de poids éponyme a vu récemment son régime battu en brèche par la faculté après la publication des résultats de l'étude NutriNet Santé sur les méfaits des diètes cétogènes. Pour le pauvre docteur Dukan, passer ainsi du statut de pourfendeur de rondeurs à celui de retraité auto-radié du Conseil de l'Ordre des médecins relève du pur exploit à côté duquel la défaite de Sarkozy aux dernières présidentielles ferait presque pâle figure. On en oublierait presque que la tourmente affecte autant le leader médiatique que la cohorte des autres régimes, Cohen, Montignac, Atkins, "soupe aux choux", substituts protéinés et consorts. C'est la rançon du succès. Le temps de l'hyper-protéiné étant désormais révolu, quel nouvel avatar de régime va prendre la relève ? Quel va être le nouveau cheval de bataille des prescripteurs de régimes, journaux féminins et autres sites internet à succès dans le domaine ? Pour le moment c'est apparemment le grand vide. Réapparaissent cependant les grands classiques du genre et les explications fallacieuses. Le corps humain aurait la capacité de "réagir en mode survie" à une restriction calorique sévère en "diminuant sa dépense calorique de manière quasi-définitive en prévision de la prochaine pénurie". Creuses tentatives d'explication du phénomène yoyo qui survient à l'arrêt de toutes les diètes cétogènes. Dans la même veine, on apprend que les gens n'auraient pas le même métabolisme de base et, partant du constat (irréductible apparemment puisque "scientifique") qu'il faut nécessairement créer une dette calorique pour créer un amaigrissement, on pourrait augmenter ce fameux métabolisme basal en se mettant à l'exercice physique. Autant vendre du vent. L'existence même de tels propos tient dans une méconnaissance profonde des concepts de base de la nutrition qu'il convient de rappeler. En premier lieu, les fameuses calories. Elles sont employées à toutes les sauces : "Il faut dépenser des calories", "il faut diminuer les apports caloriques", "il faut augmenter les dépenses caloriques..." En fait on consomme des aliments qui contiennent des substances appelées protéines, glucides et lipides. Le corps humain brûle principalement deux de ces substrats au sein de son métabolisme, les lipides et les glucides. Il ne brûlera les protéines qu'en cas de nécessité (diète glucidique) et encore, préférant les transformer en sucres pour compenser une carence d'apport de ceux-ci. Maigrir signifie brûler des lipides. Le métabolisme de base est variable suivant les gens. Eh oui ! heureusement d'ailleurs. Le métabolisme basal est représentatif de la masse maigre c'est à dire de tout ce qui n'est pas gras (no-fatty mass). Perdre du poids aux dépends de cette masse maigre lors des diètes cétogènes fait chuter le métabolisme basal. Normal. Rien à voir avec une certaine "intelligence" du corps qui "diminuerait sa dépense calorique de manière quasi définitive en prévision de la prochaine pénurie". Faites faire un régime non agressif vis à vis de la masse maigre et le métabolisme basal est conservé. Le phénomène yoyo, la belle histoire... Ce n'est qu'en toute logique que la masse maigre (musculaire principalement) revienne à sa valeur initiale lorsqu'un régime cétogène a été arrêté. Ce phénomène peut faire dire que l'individu est en bonne santé tout simplement. Augmenter son métabolisme basal semblerait être une bonne solution. On peut le faire en prescrivant des extraits thyroïdiens avec les dangers que l'on connait depuis les années héroïques des premiers régimes des années 60. Quant à dire que l'on puisse l'augmenter en effectuant du sport c'est méconnaître la définition scientifique du métabolisme basal qui, précisément, représente la dépense énergétique du corps au repos le plus complet... Seule une augmentation de la masse maigre par l'intermédiaire d'une augmentation de la masse musculaire pourrait représenter une issue.
News
La lipolyse c'est fini... Trop de dégâts collatéraux...
Suite à la découverte de nombreuses complications, la lipolyse sera bientôt interdite en France. Le décret instaurant cette interdiction est en passe d'être publié au journal officiel d'ici quelques jours. La lipolyse est une méthode de réduction de masses grasses localisées par des techniques de destruction des adipocytes. Les moyens les plus couramment employés pour la destruction des adipocytes (cellules à graisses) sont les suivants = - les injections de solutions hypo-osmolaires - les injections de produits lipolytiques - la mésothérapie - la carboxythérapie - le laser transcutané, sans aspiration - les techniques à visée lipolytique utilisant des agents physiques externes La lipolyse consistant à détruire le tissu adipeux voyait son développement s'accroître notablement ces derniers temps en raison de son faible coût (250 à 600 euros pour une intervention) contre 2000 à 8000 euros pour une lipoaspiration. La lipolyse s'effectuant en ambulatoire et ne nécessitant aucun préparatifs onéreux alors que la lipoaspiration s'effectue en milieu chirurgical la plupart du temps sous anesthésie. La différence principale entre les deux méthodes réside dans le fait qu'une fois la lyse de la zone adipocytaire obtenue aucune évacuation des résidus provenant de la destruction n'est effectuée. Charge à l'organisme de se débarrasser des détritus ce qui aboutissait à la remise en circulation des graisses ainsi libérées et d'un séquestre des autres matériaux cellulaires. Une vingtaine de complications graves apparues chez des des patients ayant eu recours à des injections hypo-osmolaires ont amenés la Haute Autorité de Santé à signifier l'interdiction de ces techniques. Parmi ces conséquences désastreuses engendrées par ce type de technique, on compte des nécroses cutanées, des hématomes, des lésions sous-cutanées, l'apparition de séquestres des matériaux cellulaires dégradés, des ulcérations (perte du tissu cutané), des thromboses veineuses par obstruction (veinites et phlébites).
Qooq : Nouveau ! Une tablette assistant culinaire...
Qooq - Un ordinateur dans la cuisine... Tous les geeks qui aiment cuisiner verront dans cette tablette tactile de 10 pouces dédiée à la cuisine, le dernier gadget à la mode qu'il faut absolument posséder. L'appareil se présente sous la forme d'une tablette sans clavier manipulable par le biais de son écran tactile. Au menu, 500 recettes de grands chefs, une dizaine de recettes en vidéo, un service interactif de gestion des repas avec des astuces qui permettent d'adapter les menus en fonction des goûts différents de tout un chacun. Cette gestion de la cuisine va jusqu'à prévoir ses achats et de faire ses courses en ligne grâce à une connection internet. Ce coach culinaire a une belle gueule, carrossé de rouge comme une Ferrari, écran tactile protégé par un révêtement spécial qui fait fi des taches et qui se nettoie d'un coup de chiffon une fois la manipulation terminée. Les écrans défilent sous les doigts comme sur l'iPhone et s'ouvrent sur les textes et images de la banque de données de recettes accompagnées pour certaines d'une vidéo explicative. Fiches de recettes, d'ingrédients, de vins, un magazine culinaire, la mise à jour s'effectuant par le bais de la connexion internet. Du point de vue de la connectique, l'appareil dispose d'un port USB, d'un lecteur de cartes SD, d'un port Ethernet. D'une capacité de 8Go, clavier virtuel, hauts parleurs stéréo, le tout ne mesure que 26 cm sur 17... Le côté sensible de l'affaire: il faudra débourser aux alentours de 350 euros. Le look, le design et l'écran tactile ne sont pas étrangers à cela.
Pacemaker gastrique - Fausse plénitude créée lors de l'ingestion d'aliments. Un implant qui pourrait être une alternative à la chirurgie de pontage gastrique.
Un implant conçu comme une alternative moins radicale que la gastroplastie ou que la chirurgie de pontage gastrique pour l'obésité morbide est maintenant vendu en Europe. Le dispositif détecte quand une personne mange et génère une sensation prématurée de satiété en stimulant les nerfs du système nerveux sympathique annexé à l'estomac. L'implant, mis au point par Intrapace , une société basée à Mountain View en Californie, est disponible en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. Les premières implantations sont prévues pour être réalisées à partir du mois de mars 2011. En terme de résultats, la compagnie Intrapace annonce pour un pool de test portant sur 65 patients, une perte de poids moyenne de 22% du poids corporel initial au bout d'un an, avec un maximum de 38%. Ces résultats n'ont pas encore été publié. En sus de son action principale qui est de créer une fausse plénitude gastrique, l'implant est équipé d'un accéléromètre qui permet une évaluation de l'exercice physique du patient par le médecin. Les données reccueillies par ce dispositif étant transférée à un ordinateur par le biais d'un dispositif non filaire.La taille du dispositif Abiliti correspond à celle d'un stimulateur cardiaque. L'appareil est implanté dans la cavité abdominale à proximité de l'estomac au cours d'un laparotomie à minima. Deux cordons permettent de le connecter à l'estomac, un faisceau permettant la détection et l'autre pour stimulation. Un capteur inséré dans la paroi de l'estomac détecte la présence de la nourriture ingérée. L'appareil envoie alors une série d'impulsion aux nerfs splanchniques annexés à l'estomac pour créer de manière artificielle une sensation de plénitude au cerveau via le nerf vague. La neurostimulation gastrique avait déjà été proposée auparavant comme un moyen de lutte contre l'obésité, mais le succès de ces dispositifs a été jusqu'ici peu convaincant. Un dispositif similaire mis au point par Transneuronix, une société du New Jersey, a également utilisé la stimulation du nerf vague. Mais après que la compagnie ait été achetée par le géant dispositif médical Medtronic, des essais avec des centaines de patients avaient eu lieu mais les résultats ne montraient pas d'avantage significatif. De fait, la technologie avait été mise au rebut. En effet, une stimulation en continu des nerfs splanchniques peut conduire rapidement l'organisme à s'habituer à la stimulation et finir par l'ignorer. La capacité du nouveau dispositif de ne déclencher la stimulation uniquement au moment opportun pourrait rendre ce dispositif plus performant. Pour un coût d'environ 20000 euros comprenant le dispositif en lui-même et sa pose chirurgicale, Abiliti est légèrement plus cher qu'un pontage gastrique et à peu près de deux fois le prix d'un anneau gastrique. Toutefois, il devrait avoir aucun des effets secondaires, tels que des nausées ou des vomissements peuvent être causés par la modification structurelle de l'estomac. Naturellement, ce type de chirurgie sera toutefois uniquement réservé aux malades porteur d'un obésité morbide, c'est à dire avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40.
Maigrir et perdre du ventre avec le régime slenderline
Le régime slenderline est un régime original basé sur
quatre principes de bases:
1 - introduire un féculent dans chaque repas
2 - éviter l'excès de légumes
3 - éviter les aliments croustillants et craquants pour perdre au
niveau du ventre
4 - réduire intelligemment les apports de lipides
En dehors de la dernière de ces mesures, les trois premières
donnent à ce régime un caractère assez inhabituel dans
le sens il s'oppose aux principes habituellement proposés dans les régimes
classiques. En terme de résultats, notre régime se propose de:
1 - créer un amaigrissement par le biais d'une perte de poids essentiellement
au niveau de la masse grasse, ceci sans fatigue, sans faim véritable
et en restant non agressif du point de vue musculaire (respect de la masse
maigre) avec comme conséquence une disparition ou atténuation
notable du phénomène yoyo en apportant une quantité suffisante
de sucres lents (féculents) par rapport à la dépense énergétique.
2 - créer une perte localisée au niveau du ventre (abdos)
par le contrôle de l'apport de cellulose (légumes) et par l'éviction
des amidons résistants (aliments à base d'amidons
et de nature croustillante), tous les deux susceptibles d'être transformés
en acides gras à chaine
courte (AGCC) par le biais de la slenderlinefermentation bactérienne intestinale.
Que faut-il faire pour avoir un ventre plat ?
Obtenir une perte localisée au niveau du ventre nécessite
un bilan nutritionnel soigneux qui déterminera des
habitudes néfastes. Ce bilan nutritionnel examine la
fréquence d'environ 20 types de substances et d'aliments bien répertoriés
que nous connaissons maintenant pour leur capacité à fabriquer
une surcharge grasse localisée au niveau du ventre.
Ces substances doivent être identifiées et éliminées totalement
jusqu'à atténuation notable du tour de ventre.
La perte généralement varie de 0.6 à 1.2% de la mesure
de départ par kilo perdu, elle est très appréciable pour
qui veut revoir ses abdominaux.
Lorsque un effet appréciable a été obtenu, il est possible
ensuite de reprendre un régime moins contraignant qui évitera
une reprise de la surcharge localisée au niveau du ventre.
Qu'est ce qu'un bilan nutritionnel ?
Le bilan nutritionnel que
nous proposons comprend 3 parties:
un bilan physique: âge - sexe - poids - taille - mensurations - corpulence.
un bilan énergétique: étude des différents
postes de dépenses journalières et hebdomadaires.
un bilan qualitatif: détection des
erreurs nutritionnelles fondamentales - balance amidons/cellulose - erreurs
d'apport de sucres rapides et de lipides.
Quels sont les avantages d'un régime à base de féculents ?
Une grande majorité de personnes pense que les féculents sont
un groupe d'aliments faisant grossir et il pourrait paraître saugrenu
de penser qu'un régime basé sur les féculents puisse faire maigrir.
Depuis quelques dizaines d'années, en fait depuis les années
1965, date d'apparition des premiers régimes amaigrissants, l'habitude
instaurée d'utiliser des régimes hypocaloriques basés
sur l'éviction des féculents est passée
dans le domaine du réflexe et de l'habitude. Qu'ils soient à base
de légumes, cuits ou crus, soupes aux choux, régimes protéinés,
tous ces régimes ont en commun la suppression des sucres lents.
Ce point de vue n'est pas celui des nutritionnistes qui défendent l'utilisation
de régimes principalement basés sur l'utilisation des féculents.
Les avantages de ces régimes destinés à faire maigrir
et dans lesquels les féculents apparaissent à chaque repas, sont
indéniables:
Ils permettent un accès à la satiété rapide
et constant. Le régime est facile à faire car la faim est réduite
au maximum. Par exemple, la classique hypoglycémie de la fin de matinée
(coup de pompe et éblouissement) rencontrés au cours des régimes
drastiques à base de légumes disparaît. Une large palette
de plats basés sur des recettes principalement centrées autour
des pâtes, du riz et des pommes de terre permet d'élaborer un
régime peu onéreux, facile à mettre en oeuvre et parfaitement
savoureux.
Ils permettent de protéger la masse maigre tout
en faisant maigrir. La prescription de féculents de
manière prioritaire dans le régime empêche l'organisme
de puiser dans son tissu musculaire des ressources pour se fabriquer du glucose
par le mécanisme de la néoglucogénèse. La perte
de poids induite est centrée principalement sur la masse grasse et épargne
au maximum la masse musculaire. Ceci permet d'éviter la chute du métabolisme
basal à terme, reporte et minimise énormément le phénomène
yoyo (reprise après arrêt du régime).
Ils permettent un amaigrissement sur le long terme. Ce
type de régime peut être prolongé sans aucun souci de
santé sur laps de temps très long. Un régime
basé sur les féculents est un régime facile à faire,
très convivial, peu onéreux, efficace et réhabilitant
de bonnes habitudes alimentaires.